L'USAGE DU MONDE
Démarche
Le monde pense par sa forme, qu'il s'agisse de la morphologie d'une mon- tagne, de l'emplacement des acides amminés dans l'ADN ou de la structure sociale d'un groupe d'animaux.
En se tenant à l’intérieur de cette forme nous accédons à sa pensée, nous comprenons que nous y participons, que nous en sommes aussi l’expression et que nous pouvons nous y mélanger.
Le monde s’exprime par écosystèmes et chaque écosystème manifeste son esprit individuel. Comprendre sa place dans un socio-écosystème est com- prendre sa place dans le monde.
Il s’agit de découvrir d’autres modes d’attention, de mettre à l’œuvre des pratiques de décentrement. Nous ne devons pas nous abstenir de l'usage du monde, mais comprendre comment le faire d'une manière qui soutient la survie et la prolifération.
La marche est une méthode de recherche, elle est la manière de se tenir à l’intérieur de la forme du monde dans son expression la plus grandiose et de faire attention aux choses minimes, furtives, qui se dévoilent dans la lenteur. Recueillir ce qui est sur place, assembler, déplacer, mettre en jeu le corps et l’affect dans une pratique toujours non-extractiviste.
voir CV ︎︎︎
Démarche
Le monde pense par sa forme, qu'il s'agisse de la morphologie d'une mon- tagne, de l'emplacement des acides amminés dans l'ADN ou de la structure sociale d'un groupe d'animaux.
En se tenant à l’intérieur de cette forme nous accédons à sa pensée, nous comprenons que nous y participons, que nous en sommes aussi l’expression et que nous pouvons nous y mélanger.
Le monde s’exprime par écosystèmes et chaque écosystème manifeste son esprit individuel. Comprendre sa place dans un socio-écosystème est com- prendre sa place dans le monde.
Il s’agit de découvrir d’autres modes d’attention, de mettre à l’œuvre des pratiques de décentrement. Nous ne devons pas nous abstenir de l'usage du monde, mais comprendre comment le faire d'une manière qui soutient la survie et la prolifération.
La marche est une méthode de recherche, elle est la manière de se tenir à l’intérieur de la forme du monde dans son expression la plus grandiose et de faire attention aux choses minimes, furtives, qui se dévoilent dans la lenteur. Recueillir ce qui est sur place, assembler, déplacer, mettre en jeu le corps et l’affect dans une pratique toujours non-extractiviste.
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Biographie
Je suis artiste et commissaire indépendant·e. Après un master en histoire de l’art avec un focus sur les espaces postcoloniaux et un master en commissariat d’exposition à l’université Pan- théon-Sorbonne, je pars étudier à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy.
Depuis 2017 je collabore avec le collectif Clark House Initiative à Mumbai, où j’ai mené plusieurs projets curatoriaux.
Je suis cofondateur·ice de Polynome ( https://www. polynome.org ) un collectif de travailleur·eues de l’art qui questionne les notions de propriété et démocratie à l’ère du capitalisme tardif.